Trump réduit le financement de l'USAGM : Voice of America et Radio Free Europe en danger
Le président des États-Unis a signé un décret réduisant l'Agence des Médias Globaux, mettant en doute l'avenir de Voice of America et d'autres chaînes financées par l'État.

Photo : Library of Congress, Unsplash
Le président américain Donald Trump a signé un décret réduisant l'Agence des Médias Globaux des États-Unis (USAGM), qui gère des diffuseurs internationaux tels que Voice of America et Radio Free Europe.
Selon le document, l'USAGM et six autres agences gouvernementales doivent réduire au minimum leurs fonctions non prévues par la loi.
Le décret met en avant la nécessité de supprimer les divisions et le personnel "superflus". On s'attend à ce que cela réduise considérablement le financement de plusieurs projets médiatiques.
Trump a confié la mise en œuvre des réformes à l'ancienne présentatrice de télévision Kari Lake, qu'il a nommée à la tête de Voice of America.
Photo : Gage Skidmore, CC BY-SA 2.0
Lake a précédemment critiqué les médias traditionnels pour leur partialité envers Trump et a déclaré son intention de "remettre de l'ordre" au sein de l'USAGM.
Cette semaine, elle a annoncé la résiliation des contrats avec Associated Press, Reuters et Agence France-Presse, qu'elle considère comme "excessivement coûteux".
Les républicains expriment depuis longtemps leur mécontentement face à la politique de l'USAGM, accusant l'agence de partialité et de manque de soutien aux idées conservatrices.
Le mois dernier, l'entrepreneur Elon Musk a suggéré la suppression totale de Voice of America et de Radio Free Europe, les qualifiant de porte-voix du Parti démocrate.
Cependant, Lake a déclaré qu'elle ne soutient pas le démantèlement total de ces plateformes médiatiques.
Il a été précédemment rapporté que des syndicats de diplomates et d'employés de l'USAID ont intenté une action en justice contre l'administration Trump, exigeant que la fermeture de l'agence et le gel de son financement soient déclarés illégaux.
Ils affirment que la dissolution de l'USAID a provoqué une crise humanitaire, des licenciements massifs et une menace pour la sécurité nationale, soulignant que seule le Congrès a le pouvoir de décider de sa suppression.
Malgré la procédure judiciaire en cours, le Département d'État a déjà approuvé une réduction significative du personnel, ce qui, selon les employés, rendra le fonctionnement de l'agence impossible.