29.04.2025 France
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L'administration Trump a gelé les cartes vertes pour les réfugiés et les demandeurs d'asile

Les États-Unis ont suspendu le traitement des demandes de carte verte pour les réfugiés et les demandeurs d’asile — une décision motivée par un renforcement des contrôles de sécurité et des soupçons de fraude.

Oleksandr Budariev
Drapeaux des États-Unis
Drapeaux des États-Unis, photo illustrative
Photo : Christian Lucas, Unsplash

L'administration de Donald Trump a discrètement suspendu le processus de délivrance des cartes vertes pour certaines catégories de migrants, y compris ceux ayant déjà obtenu le statut de réfugié ou d’asile aux États-Unis.

C’est ce que rapporte CBS News en citant des sources au sein du Service de la citoyenneté et de l'immigration (USCIS).

La décision découle d’un décret présidentiel exigeant un contrôle renforcé de tous les migrants présents sur le territoire américain ou souhaitant y entrer.

Les demandes de changement de statut sont concernées, plaçant dans une situation juridique incertaine des personnes ayant déjà subi de longues procédures de vérification à l'étranger ou devant les tribunaux de l’immigration.

Le Département de la sécurité intérieure a confirmé la suspension, invoquant la nécessité de contrôles supplémentaires pour détecter d’éventuelles fraudes ou menaces à la sécurité nationale. Les autorités ont précisé qu’il s’agissait d’une mesure temporaire.

Auparavant, les États-Unis avaient mis fin aux programmes de parole humanitaire pour les citoyens de Cuba, d’Haïti, du Nicaragua et du Venezuela. À partir du 25 mars, tous les permis seront annulés et les personnes concernées auront 30 jours pour quitter le pays, sous peine d’expulsion.

La principale raison invoquée est l’inefficacité des programmes et la surcharge du système. Seuls ceux ayant demandé un autre statut migratoire pourront rester.

Par ailleurs, les États-Unis ont proposé de contraindre les immigrés à divulguer leurs comptes sur les réseaux sociaux lors du dépôt de demandes de citoyenneté ou d’asile. La mesure a été critiquée pour atteinte à la vie privée et risque de refus liés aux opinions politiques. La proposition est encore en phase de consultation publique.

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