19.04.2025 France
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Les prix des œufs aux États-Unis atteignent un record de 6,23 $ en raison de la pénurie et de la demande avant Pâques

Les prix des œufs ont de nouveau augmenté aux États-Unis : à l’approche de Pâques, le prix d’une douzaine a atteint le niveau record de 6,23 $, en raison des flambées de grippe aviaire et de la hausse de la demande.

Oleksandr Budariev
Œuf de poule
Œuf de poule, photo illustrative
Photo : Nik, Unsplash

En mars, le prix moyen d’une douzaine d’œufs aux États-Unis a atteint un record de 6,23 $, selon le Bureau of Labor Statistics. Il s’agit d’une nette hausse par rapport aux 5,90 $ enregistrés en février.

La principale cause est la diminution de l’offre due aux foyers de grippe aviaire. À cela s’ajoute une forte demande saisonnière à l’approche de Pâques, qui tombe cette année le 20 avril.

L’administration de Donald Trump avait déjà averti d’une possible hausse des prix et tenté de les stabiliser en augmentant les importations d’œufs.

Cependant, comme l’a indiqué l’économiste agricole Jada Thompson de l’Université de l’Arkansas, les prix de gros n’ont commencé à baisser qu’à la mi-mars, ce qui n’a pas laissé suffisamment de temps aux distributeurs pour répercuter ces baisses sur les consommateurs.

Bien que l’inflation globale ait diminué à 2,4 % en mars, la hausse des prix des denrées de base comme les œufs reste un sujet de tension sociale et politique.

La nouvelle vague de droits de douane instaurée par Trump le 2 avril pourrait à nouveau accélérer l’inflation, malgré une pause temporaire sur les tarifs supplémentaires.

Selon le rapport officiel du Bureau of Labor Statistics, les prix de l’alimentation ont augmenté de 0,4 % en mars, et ceux en grande surface de 0,5 %.

Les œufs ont connu la plus forte hausse (+5,9 %), suivis par la viande, la volaille et le poisson (+1,3 %), le bœuf (+1,2 %) et les produits laitiers (+1 %).

En un an, les prix des œufs ont grimpé de 60,4 %, tandis que ceux de la viande et du poisson ont augmenté de 7,9 %. En revanche, les fruits et légumes ont baissé de 0,5 %, notamment la laitue (–3,5 %). Les repas consommés à l’extérieur ont également augmenté de 0,4 % sur le mois et de 3,8 % sur un an.

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