L’UE renforce les règles des voyages sans visa et introduit de nouveaux motifs de suspension
L’Union européenne renforce le contrôle des entrées sans visa : un pays peut désormais perdre l’exemption de visa en raison de risques politiques ou de « passeports dorés ». Un accord a déjà été conclu.

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Le 17 juin, la Commission européenne a salué un accord politique entre le Parlement européen et le Conseil de l’UE concernant la réforme du mécanisme de suspension de l’exemption de visa.
Cette mesure répond aux menaces croissantes liées à la migration incontrôlée, aux attaques hybrides et à la manipulation de la citoyenneté.
Les nouvelles règles permettront à l’UE d’imposer plus rapidement des restrictions aux pays dont les citoyens abusent du régime sans visa ou dont les gouvernements ne coopèrent pas sur les questions de réadmission.
Désormais, les motifs d’une suspension temporaire de l’exemption de visa pourront inclure non seulement les pics migratoires, mais aussi les tensions politiques, les dispositifs de « citoyenneté contre investissement », les politiques de visa non coordonnées et même les menaces hybrides.
Le seuil de déclenchement du mécanisme est abaissé, et la procédure sera simplifiée et accélérée. La surveillance sera également renforcée — la Commission devra rendre compte régulièrement des risques potentiels.
Le document devra maintenant être approuvé formellement par le Parlement européen et le Conseil. Il entrera en vigueur 20 jours après sa publication.
On a également appris que l’Union européenne se prépare au lancement du système d’entrée/sortie (EES), qui sera mis en œuvre progressivement et collectera les données biométriques de tous les ressortissants de pays tiers franchissant les frontières de l’espace Schengen — la décision a déjà été approuvée par le Parlement européen.