Le Canada a imposé des sanctions contre la Biélorussie : le plus jeune fils de Loukachenko et les entreprises publiques dans le viseur
Le Canada a élargi les sanctions contre la Biélorussie à l'anniversaire des élections de 2020, en incluant dans la liste le plus jeune fils de Loukachenko et des entreprises publiques clés.
Le Canada a élargi les sanctions contre la Biélorussie, en annonçant de nouvelles restrictions à l'anniversaire des élections présidentielles falsifiées de 2020.
La ministre des Affaires étrangères du Canada, Mélanie Joly, a annoncé l'inclusion de dix personnes biélorusses et six organisations dans la liste des sanctions, impliquées dans des violations des droits de l'homme et le soutien à l'agression militaire de la Russie contre l'Ukraine.
Les sanctions sont une réponse aux violations systématiques des droits de l'homme commises par le régime d'Alexandre Loukachenko et à son soutien à la guerre illégale de la Russie contre l'Ukraine.
Parmi les personnes visées par les sanctions figurent des juges qui, selon les autorités canadiennes, ont rendu des verdicts arbitraires contre des citoyens exprimant leur désaccord avec les résultats des élections de 2020. Ces verdicts sont devenus un outil de répression contre l'opposition et la société civile en Biélorussie.
Une attention particulière a été portée à l'inclusion dans la liste des sanctions du plus jeune fils de Loukachenko, Nikolaï. Ce geste, selon les analystes, souligne que le Canada considère la famille Loukachenko comme une partie de l'appareil autoritaire responsable de la suppression de la démocratie et des droits de l'homme dans le pays.
La liste des sanctions comprend également des entreprises participant à la production et à la réparation d'équipements militaires utilisés par les forces russes lors de l'invasion de l'Ukraine.
Parmi elles figurent des entreprises publiques clés telles que l'usine électrotechnique de Minsk, le bureau de design "Display", l'Institut de recherche scientifique en construction d'instruments de Minsk, l'Institut de recherche scientifique en calcul électronique, ainsi que "Planar" et "Gomselmach".
Ces entreprises, selon les autorités canadiennes, ont joué un rôle important dans la fourniture à l'armée russe de l'équipement et des technologies nécessaires.
Les gouvernements du Canada, de l'UE, du Royaume-Uni et des États-Unis ont publié une déclaration conjointe exprimant leur soutien au peuple biélorusse, qui continue de lutter pour un changement démocratique et les droits de l'homme malgré la répression qui a suivi les élections présidentielles contestées de 2020.
Ils ont confirmé que les sanctions imposées visaient à tenir le régime de Loukachenko responsable.
Ils ont également appelé à la libération immédiate de tous les prisonniers politiques et ont souligné leur volonté d'envisager des mesures supplémentaires, y compris des sanctions, pour stopper le soutien au régime de Loukachenko, en particulier en raison de la guerre de la Russie contre l'Ukraine.