15.03.2025 France
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Macron a eu sa première conversation avec le nouveau leader syrien : ce que les politiciens ont discuté

Pour la première fois depuis le début du mandat d'Ahmed Al-Charaa, le président français Emmanuel Macron a discuté avec lui de la situation en Syrie, des sanctions et de la lutte contre le terrorisme.

Olga Demidenko
Al-Charaa accueille la commissaire européenne Hadja Lahbib
Al-Charaa accueille la commissaire européenne Hadja Lahbib, photo d’illustration
Photo : wikipedia, CC BY 4.0

Le président français Emmanuel Macron a eu un entretien téléphonique mercredi avec le dirigeant intérimaire syrien Ahmed Al-Charaa, selon France 24.

C’est le premier contact entre eux depuis sa nomination. Selon l'Élysée, Macron a souligné la nécessité de poursuivre la lutte contre le terrorisme, affirmant que c’était essentiel tant pour la Syrie que pour la sécurité de la France.

Il a également mentionné que les forces kurdes de l’Armée démocratique syrienne devaient être pleinement intégrées au processus de règlement politique.

Un autre sujet de discussion a été les sanctions économiques imposées à Damas. Le bureau du président syrien a confirmé que les parties avaient examiné l’impact des restrictions sur la population du pays.

La partie syrienne a affirmé que le dirigeant français l’avait invité à Paris, mais l’Élysée n’a pas confirmé cette information, selon France Info.

Le principal sujet de discussion a été la conférence internationale sur la Syrie, prévue le 13 février à Paris.

La France souhaite jouer un rôle clé dans la stabilisation de la région. À l’ordre du jour figurent un éventuel assouplissement des sanctions, l’aide humanitaire, la lutte contre le terrorisme et le plan de reconstruction de la Syrie.

La participation des États-Unis, de l’Union européenne, de la Turquie et des pays arabes est attendue.

Al-Charaa, arrivé au pouvoir après le renversement de Bachar el-Assad, a déjà obtenu le soutien de la Turquie et de l’Arabie saoudite. La question reste de savoir s’il sera reconnu par les pays occidentaux.

Il a été rapporté précédemment que les militaires et diplomates russes quittaient d’urgence la Syrie dans un contexte d’aggravation de la crise. Les forces d’opposition les repoussent des villes clés, tandis que les combats à Damas et les pertes de matériel compliquent davantage la situation.

Il a également été révélé que la Russie réduit sa présence militaire en Syrie, retirant des troupes et redéployant du matériel vers des bases de Sokrema à Makhatchkala en réponse à la pression croissante.

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