Konstantinos Tasoulas est devenu le nouveau président de la Grèce et a remporté le Parlement
Le conservateur Konstatinos Tasoulas a été élu président de la Grèce, obtenant 160 voix au Parlement. Il succédera à Katerina Sakellaropoulou le 13 mars.

Photo : wikipedia, CC BY-SA 2.0
Mercredi, Konstantinos Tasoulas, 66 ans, député du parti au pouvoir « Nouvelle Démocratie » et ancien président du Parlement, a été élu nouveau président de la Grèce, rapporte eKathimerini.com.
Il a obtenu 160 voix sur les 300 sièges du Parlement, où 276 députés ont pris part au vote.
Tasoulas était le favori pour ce poste, bénéficiant du soutien du parti « Nouvelle Démocratie », qui détient 156 sièges. Lors du dernier tour de l’élection, il devait obtenir une majorité simple de 151 voix, ce qui lui a assuré la victoire.
Son principal rival, le candidat du parti d’opposition PASOK, Tasos Giannitsis, a recueilli 34 voix. Louka Katseli, soutenue par les partis de gauche SYRIZA et « Nouveaux Gauches », a obtenu 29 voix. Le candidat du parti d'extrême droite Niki, Kostas Kyriakos, a reçu 14 voix.
Tasoulas prendra ses fonctions le 13 mars, succédant à Katerina Sakellaropoulou. Cette dernière l’a déjà félicité pour sa victoire. Le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis a également exprimé son soutien, affirmant que Tasoulas possède l’expérience et l’autorité nécessaires pour exercer la fonction de chef de l'État.
Cependant, des critiques ont également été formulées. Ses opposants rappellent que sous la présidence de Tasoulas au Parlement, aucune enquête politique n’a été lancée sur la catastrophe ferroviaire de Tempi en 2023.
Cette affaire reste en suspens, car seul le Parlement a le pouvoir d’enquêter sur les actions des responsables politiques.
Dans le même temps, il a été signalé que des milliers de personnes ont fui Santorin et les îles voisines en raison de l'intensification des séismes qui provoquent la panique. Les autorités ont pris des mesures d'urgence, fermé les écoles et les scientifiques surveillent de près l'activité sismique.
Par ailleurs, il a été annoncé que la Grèce a introduit une semaine de travail de six jours, ce qui a suscité des protestations de la part des travailleurs et des syndicats, qui considèrent que l’extension à 48 heures par semaine est une violation de leurs droits.