Grèves massives en Allemagne : les travailleurs des transports exigent une augmentation des salaires
Le 21 février, une grève massive des travailleurs des transports publics aura lieu dans six États allemands. Ils exigent de meilleures conditions de travail et une augmentation des salaires.

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Le 21 février, une grève massive des travailleurs des transports publics aura lieu en Allemagne, selon le syndicat des services Vereinte Dienstleistungsgewerkschaft, qui l’a annoncé sur son site officiel.
Le syndicat ver.di a appelé les employés à protester en raison de l'absence de propositions de la part des employeurs lors du deuxième cycle de négociations salariales. L’action concernera le Bade-Wurtemberg, Brême, la Hesse, la Basse-Saxe, la Rhénanie-du-Nord-Westphalie et la Rhénanie-Palatinat.
Les causes des protestations sont les bas salaires et le manque de personnel, entraînant une surcharge de travail. Selon la vice-présidente de ver.di, Christine Behle, de nombreux jeunes travailleurs ne supportent pas ces conditions et quittent leur emploi, ce qui augmente encore la charge de travail pour ceux qui restent. En conséquence, les arrêts maladie sont nombreux et les perturbations dans les horaires deviennent fréquentes.
La grève touchera 53 000 employés de 69 entreprises. En outre, les travailleurs de Berlin, du Mecklembourg-Poméranie-Occidentale et des compagnies de bus privées du Bade-Wurtemberg se joindront également à la mobilisation pour exiger des augmentations de salaire.
Les syndicats demandent au gouvernement fédéral et aux États d’assumer la responsabilité du financement des transports publics afin de garantir des conditions de travail décentes.
Il a été signalé précédemment que les employés de Volkswagen menacent d’organiser la plus grande grève de l’histoire, exigeant la préservation des emplois et la prévention de la fermeture des usines, alors que la direction n’a pas encore pris de décision finale.
On a également appris que dans une ville allemande, une loi a été adoptée obligeant les bénéficiaires valides de l’aide sociale, y compris les réfugiés ukrainiens, à effectuer un travail obligatoire.